Sopra Steria réfute toute présomption de discrimination à l’embauche après la publication du rapport « Testing »

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A la suite de la publication le 6 février 2020 d’une étude commanditée par le Ministère de la Cohésion des territoires et de la Ville, Sopra Steria a été citée, ainsi que 6 autres entreprises, pour présomption de discrimination à l’embauche.

Sopra Steria réfute formellement la méthode et les conclusions de cette étude, qui sont profondément contraires aux valeurs de l’entreprise, comme aux initiatives et engagements qu’elle mène depuis de nombreuses années en faveur de l’égalité des chances.

Aussi, les près de 20 000 collaborateurs du Groupe en France ont reçu de la Direction de l’entreprise la communication suivante le 7 février 2020.

 



Chères collaboratrices, chers collaborateurs,

A la suite de la publication d’une étude commanditée par le Ministère de la Cohésion des territoires et de la Ville, Sopra Steria a été citée, ainsi que 6 autres entreprises, pour présomption de discrimination à l’embauche.

Cette étude a été menée auprès de 40 entreprises du SBF 120.

En ce qui concerne Sopra Steria, les tests ont exclusivement porté sur des postes d’hôtesse d'accueil et de technicien de maintenance (moyens généraux). Sopra Steria ne recrutant pas habituellement ce type de profils, le test n’a pas pu porter sur des réponses à des offres d’emploi publiées par l’entreprise, mais uniquement sur des réponses à l’envoi de candidatures spontanées.

Ces dernières ont été adressées à divers interlocuteurs au sein de notre entreprise, dont les fonctions et noms ne nous ont pas été communiqués. Il peut s’agir d’opérationnels ou de collaborateurs occupant des fonctions support. Ceux-ci ont été directement sollicités, en Ile-de-France et sur nombre de nos sites en régions, en dehors de notre processus de recrutement habituel.

Deux critères ont été testés : le patronyme et le lieu de résidence. Sur chaque critère, une paire de CV identiques a été adressée :

  • pour le premier critère, un candidat portait un patronyme d’origine maghrébine et l'autre un patronyme d'origine française,
  • pour le second critère, un candidat résidait dans un quartier « neutre » et l’autre dans un quartier classé « Politique de la ville ».

Sopra Steria ne fait l’objet d’aucune présomption de discrimination sur le lieu de résidence.


S’agissant du patronyme, 86 paires de candidatures ont été testées :

  • dans 65 cas, aucune réponse n’a été apportée ;
  • dans 10 cas, une réponse identique a été donnée aux deux candidats ;
  • dans 11 cas, une réponse différente a été transmise aux deux candidats : dans 3 de ces cas, une réponse négative a été faite au seul candidat au patronyme d’origine française ; dans les 8 autres cas, une réponse négative a été faite au seul candidat au patronyme d’origine maghrébine.

Au regard de ces éléments, nous tenons à exprimer notre profond désaccord quant aux conclusions de cette campagne de testing, fondée sur une méthodologie contestable dont le Ministère reconnait lui-même les limites. Aucun enseignement de portée générale ne peut être tiré de cette enquête, dont nous remettons en cause le sérieux.

Toute notion de discrimination est étrangère à notre histoire, comme à nos valeurs et à nos engagements en faveur de l’égalité des chances. Notre entreprise est riche en France de plus de 80 nationalités. Vous êtes d’ailleurs 89 % à considérer que les collaborateurs y sont traités équitablement, quelles que soient leur origine ethnique ou leur religion, selon l’enquête interne Great Place to Work menée en 2019.

Soyez assurés que nous poursuivrons, à vos côtés, nos engagements en faveur de la diversité pour servir notre projet et jouer pleinement notre rôle d’entreprise citoyenne.

 

Très cordialement,

Pierre Pasquier, Président  - Vincent Paris, Directeur Général

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