L’open banking alimente une évaluation de solvabilité plus précise et inclusive (revenus, charges, comportements), avec des moteurs comme Algoan et, pour les TPE/PME, des approches type Defacto. La Directive des Crédits à la Consommation 2 (DCC2) généralise l’évaluation systématique de la capacité de remboursement avant tout octroi de crédit, y compris BNPL (Buy Now, Pay Later ).
L’agrégation API permet des parcours bout-en-bout : mobilité (Leasing + assurance dynamique + maintenance), e-commerce (BNPL + assurance + cashback), le tout sans ressaisies, en temps réel, avec consentement explicite.
Les banques traitent l’Open Banking comme un sujet de conformité, au détriment de la valeur d’usage, donc leurs applications et sites ne sont pas tous de la même qualité.
Concrètement, le cas AIS affiche un fort taux de succès, tandis que le PIS reste fragile, ce qui dégrade les parcours paiement compte-à-compte et limite l’expérience utilisateur.
À cette limite technique s’ajoute un déficit de confiance de la part des Français, freinant l’adoption des services d'Open Banking.
Dans ce contexte, les banques s’intéressent de plus en plus au sujet et ont notamment dernièrement lancé le “Pay by Bank” (PIS opéré en direct par les banques sans passer par des intermédiaires) pour maîtriser l’expérience client, réduire les coûts cartes (Visa/Mastercard) et fluidifier les parcours e-commerce, ouvrant une nouvelle phase de consolidation et de croissance de l’Open Banking.