Open Banking en France : état des lieux et leviers de transformation

L’open banking s’est imposé avec la DSP2. Où en est-on en 2025, et quels leviers activer pour passer à l’échelle ?
Co-écrit avec Powens et nourri par les usages de terrain observés par Sopra Steria, ce guide dresse un état des lieux factuel : niveaux d’adoption, différences entre les cas d’usage liés à l’information des comptes bancaires (AIS) et l’initiation de paiement(PIS), les cas qui performent (cashback, épargne/agrégation, automatisation comptable) et ceux qui montent en puissance (scoring à l’ère du BNPL/DCC2, parcours de souscription “composables”).

Pour une vision élargie des attentes clients et des standards d’expérience, consultez aussi notre Digital Banking Experience Report 2025, qui complète ce livre blanc avec des benchmarks UX et des priorités d’investissement.

Nous analyserons aussi les freins (qualité API, confiance, incitations économiques) et l’impact des prochaines évolutions réglementaires (PSD3/PSR, FIDA).

Sommaire du livre blanc 

Partie 1 : Adoption - une progression encourageante mais hétérogène ; freins d’offre et de confiance à adresser

Partie 2 : Trois grandes familles d’usage dominent actuellement l’Open Banking

Fidélité et cashback

Épargne et investissement

Comptabilité et gestion d’entreprises

Partie 3 : Plusieurs nouveaux usages émergent

  • Le scoring crédit
  • La souscription de services : vers des parcours fluides et interconnectés

Exemple 1 : Parcours mobilité

Exemple 2 : Parcours e-commerce

Des cas marginaux aujourd’hui, mais porteurs d’avenir

 

 

Ce que vous trouverez dans le livre blanc

  • L’état réel de l’adoption en France : où en sont AIS et PIS et ce que cela change pour vos priorités produit & IT.
  • Les 3 usages qui tirent la valeur : fidélité & cashback, épargne/agrégation & investissement, comptabilité & trésorerie PME, avec des exemples d’acteurs et des modèles économiques.
  • Nouveaux leviers de croissance : scoring crédit en temps réel et parcours de souscription “composables” qui augmentent la conversion.
  • Pay by Bank : les banques reprennent la main sur l’expérience de paiement, réduisent les coûts et sécurisent le checkout.
  • Freins à lever en France : qualité et fiabilité des API et confiance des utilisateurs avec des pistes concrètes de réassurance et de design du consentement.
Ce qui arrive : DCC2 à court terme, puis PSD3/PSR intégrant    l’obligation d’un permission dashboard.
Envie d’un aperçu chiffré, de cas concrets et d’opinion d’acteurs majeurs dans le secteur ? Téléchargez le livre blanc pour accéder à l’analyse complète.

Comment fonctionne l’open banking ? Où en est l’adoption ? 

Deux services structurent l’open banking : 

  • AIS ou Account Information Service est un service d’Open Banking qui, avec le consentement de l’utilisateur, agrège via des API bancaires les informations de comptes (soldes, historique de transactions).

  • PIS  ou Payment Initiation Service est un service d’initiation de paiement en Open Banking permettant à un prestataire tiers de déclencher un virement (ex. SEPA) depuis le compte de l’utilisateur.

En juin 2025, 4,1 millions de comptes étaient connectés via Powens. La base AIS progresse vite, tandis que le PIS reste perfectible côté expérience.
Dans le FinTech 100 2025, près de 40 % des acteurs intègrent déjà l’open banking. Pourtant, l’adoption grand public demeure progressive : le paiement mobile a bénéficié d’un marketing massif, quand l’open banking est resté porté par des fintechs, avec une qualité API inégale côté banques.
La confiance pose un problème dans l’adoption grand public : 62 % des Français refusent le partage bancaire sans garanties renforcées. D’où l’importance d’un « permission dashboard » lisible permettant aux utilisateurs de gérer les accès à leurs données.

Cas d'utilisation des API Open Banking 

Une large part des comptes connectés y est dédiée. Grâce à l’accès aux données bancaires, les différents acteurs (ex. Joko, Naomi, …) peuvent détecter la transaction et attribuer automatiquement une récompense sans action client.

 

Au départ centrés sur du budget B2C (Linxo/Bankin), des agrégateurs de patrimoine comme Finary, les coachs d’épargne (Bitstack, Cashbee) et aux outils pour conseillers (patrimoniaux ou bancaires) tirent déjà parti de l’AIS pour proposer une expérience enrichie, automatisée et unifiée pour l’utilisateur.

Les API d’Open Banking sont utilisées pour automatiser les tâches répétitives : écritures, prévision de trésorerie, factures/relances grâce à des acteurs comme Pennylane, Tiime, …

L’avenir de l’open banking : les nouveaux usages émergent 

L’open banking alimente une évaluation de solvabilité plus précise et inclusive (revenus, charges, comportements), avec des moteurs comme Algoan et, pour les TPE/PME, des approches type Defacto. La Directive des Crédits à la Consommation 2 (DCC2)  généralise l’évaluation systématique de la capacité de remboursement avant tout octroi de crédit, y compris BNPL (Buy Now, Pay Later ).

L’agrégation API permet des parcours bout-en-bout : mobilité (Leasing + assurance dynamique + maintenance), e-commerce (BNPL + assurance + cashback), le tout sans ressaisies, en temps réel, avec consentement explicite. 

Les banques traitent l’Open Banking comme un sujet de conformité, au détriment de la valeur d’usage, donc leurs applications et sites ne sont pas tous de la même qualité.

Concrètement, le cas AIS affiche un fort taux de succès, tandis que le PIS reste fragile, ce qui dégrade les parcours paiement compte-à-compte et limite l’expérience utilisateur.

À cette limite technique s’ajoute un déficit de confiance de la part des Français, freinant l’adoption des services d'Open Banking.

Dans ce contexte, les banques s’intéressent de plus en plus au sujet et ont notamment dernièrement lancé le “Pay by Bank” (PIS opéré en direct par les banques sans passer par des intermédiaires) pour maîtriser l’expérience client, réduire les coûts cartes (Visa/Mastercard) et fluidifier les parcours e-commerce, ouvrant une nouvelle phase de consolidation et de croissance de l’Open Banking.

  
L’enjeu n’est plus seulement d’ouvrir les données, mais d’instaurer la confiance, de fluidifier les parcours et de démontrer que cette ouverture peut générer de nouveaux services à forte valeur ajoutée pour les clients.

Mung-Ki Woo

Chief Operation Officer, Financial Services, Sopra Steria

En France, l’open banking franchit un cap. Téléchargez le livre blanc pour les analyses complètes, les usages qui créent déjà de la valeur, et alignez vos roadmaps 2026–2027 sur des cas d’usages mesurables.

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À propos de notre partenaire – Powens

Powens est l’une des principales plateformes européennes d’Open Finance.
Ils permettent aux banques, fintechs, acteurs du crédit et éditeurs de logiciels d’accéder, avec le consentement de leurs utilisateurs, aux données issues de comptes bancaires, d’épargne, de crédit, d’assurance ou de placements.
Leur API connecte plus de 1 800 établissements financiers à travers l’Europe, combinant l’accès à la donnée financière avec des solutions de paiements embarqués pour automatiser aussi bien les encaissements que les décaissements.
Ils simplifient la complexité financière afin de permettre à leurs clients de lancer et de faire évoluer leurs services plus rapidement, tout en garantissant conformité, sécurité et performance. 

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